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Perte de Poids

Le Poids de nos Émotions

Comment nos émotions sont capables de nous faire grossir..!

Tout est question du parcours de notre vie et de libération d’hormones. Il y a un rapport entre notre état émotionnel et notre envie de manger. Les hormones gèrent notre corps, nos humeurs et nos émotions en permanence et depuis toujours.

Par exemple, le stress produit l’adrénaline, qui produit du cortisol, le régulateur métaboliquequi peut mener à stocker la graisse abdominale qui va être propice à avoir souvent la sensation de faim, et bloquer la sensibilité à l’insuline, ce qui est la voie royale pour le diabète type 2. C’est très résumé, mais c’est à peu près ça.

Nous sommes tous encodés selon notre parcours de vie. Certains évènements nous ont marqués de façon inconsciente en présentant un “danger potentiel”. Ça peut être une peine de cœur, un licenciement, un déménagement, qui va programmer notre cerveau pour stocker face à ce qu’il estime être une menace. Cela repose donc sur un ressenti et non un fait réel. Cet évènement perçu comme “dangereux” peut avoir été vécu il y a longtemps, et peut même nous paraitre de prime abord anodin. Il n’a pas été obligatoirement perçu comme violent ou traumatisant.

Les hormones produites en déséquilibre par l’État émotionnel vont déclencher le besoin d’être utilisées : Si je suis en état de stress ou de colère,  une menace potentielle, je vais déclencher un besoin d’utiliser mon énergie, soit en faisant du sport, soit en criant, soit en tapant, soit en buvant de l’alcool, soit en fumant, soit en mangeant. 

L’envie de manger déclenchée par le stress ou la colère est typiquement une fausse faim, une faim émotionnelle

Car lorsque nous mangeons, nous produisons aussi des hormones pour que le corps puisse utiliser tous les composants de cette nourriture. Et les hormones produites par l’état émotionnel vont être utilisées par les hormones produites par notre métabolisme lorsque nous mangeons.

Et c’est pour cette raison que nous avons l’impression d’être apaisée lorsque nous sommes en stress ou en colère et que nous mangeons.  Cette réaction compulsive et apaisante est vraie aussi avec l’alcool, la cigarette ou la drogue. C’est une réaction apprise depuis que nous sommes bébé, dans les bras de maman qui nous donnait le biberon 😉

Bébé = Je crie parce que j’ai faim = maman arrive et me donne à manger = je suis apaisé …

Et lorsque le corps n’est plus en équilibre, en ayant un excès de graisse, la graisse déclenche un cocktail néfaste des hormones du stress (cortisol) qui accentuent le déséquilibre entier du système.

Nos hormones sont en bon équilibre si nous sommes en bon équilibre dans notre vie . Il ne tient qu’à nous d’appliquer les solutions pour être en équilibre

Par exemple, pendant mon enfance, je peux avoir été exposé.e à une moquerie, une altercation, en famille ou à l’école. Adulte, un événement au travail peut me paraitre similaire à ce que j’ai vécu en tant qu’enfant et déclencher le “programme de survie”. Pour le cerveau, c’est idem !

Le déclenchement du mode “survie” est presque toujours dû à une programmation antérieure.

Connaitre son Être est lié à la connaissance de notre histoire, de notre parcours, de ce qui nous a construit. Apprendre à mieux écouter réellement notre corps, permet de repérer lorsque la faim est déclenchée par une émotion programmée, de stress, de colère ou de besoin affectif, et c’est la vraie solution qui va obligatoirement nous ramener à l’équilibre, pour ne plus de se laisser guider par la faim émotionnelle.

Pour cela il faut savoir être patient et prendre le temps d’apprendre l’instant présent prendre le temps du choix 

La faim émotionnelle et souvent déclenchée par un besoin affectif, car vous savez que l’on se nourrit aussi de nos relations avec les autres.  Le manque de relation, le manque d’amour, le besoin d’échange avec l’autre va vouloir être compensé par la nourriture.

Il est intéressant de pouvoir remonter le fil, petit à petit, pour démasquer l’évènement qui a pu programmer nos réactions de défenses et de compulsion.

Ayez conscience aussi que tout ce que vous  avalez  a des conséquences directes sur votre cerveau.

Par exemple le sucre mène les neurones par le bout du nez !

Le glucose, un sucre contenu dans les glucides, est capable de modifier nos émotions et notre dépendance. Le mot provient du grec ancien et signifie “doux”. Il désignait les vins doux et liquoreux.

Manger trop gras ET trop sucré déclenche une réaction inflammatoire dans tout le corps y compris dans le cerveau.

Il suffit seulement de 4 jours de junk food pour déstabiliser l’équilibre de l’hippocampe, la glande chargée de réguler entre autre notre appétit. Les cellules microgliales vont alors se mettre à manger des neurones vivant au lieu des neurones morts !

Pour retrouver un bon équilibre  de nos émotions et de notre alimentation  nous devons réduire le stress, bien dormir, avoir des émotions positives, se sentir bien pour manger correctement à heures fixes (c’est mieux) et en pleine conscience (c’est bien) 

Si vous n’êtes pas convaincu de la relation poids/émotion, remontez le fil et demandez-vous à quand remonte votre dernière prise de poids. Il y a de grandes chances qu’elle soit liée à un évènement particulier…

On peut identifier les ressentis en remontant le fil des déclenchements. Plutôt que d’ouvrir le frigo dès que le stress pointe son nez, apprenons à exprimer nos émotions en y faisant face.

Pour résumer, nos grignotages et notre prise de poids sont la réaction visible du programme émotionnel que nous avons fabriqué tout au long de notre parcours.

L’une de nos solutions efficaces pour nous rassurer ou se rendre rassurant est de prendre du volume graisseux ou du volume musculaire, ou de se rendre méchant, ou au contraire d’être “trop” gentil. Déséquilibre qui traduit de façon biologique un conflit émotionnel non géré. Ça nous permet d’être reconnu, de pouvoir attirer, d’impressionner, ou de pouvoir repousser, de calmer notre stress. En apprenant à être aligné grâce à la confiance en Soi, les émotions sont rééquilibrées et le mode survie n’a plus de raisons d’être.

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